Plantes et végétaux nuisibles pour la santé 3/3
- Publié le : juin 20, 2025
- Modifié le : 20 juin 2025
Souvent vu comme un espace de bien-être aux multiples vertus et appréhendé selon un angle avant tout esthétique et pratique, le jardin peut aussi être un espace impactant votre santé, celle de vos proches et de vos animaux de compagnie.
C’est pourquoi nous avons décidé de consacrer une série d’articles qui seront publiés, au cours des prochaines semaines, aux dangers insoupçonnés de nos jardins.
Allergisantes, urticantes, coupantes, photosensibilisante ou véritables poisons, les plantes peuvent autant être nos alliés que de redoutables dangers pour toute la famille. C’est pourquoi il est important de bien connaitre les plantes qui s’épanouissent dans nos jardins et d’identifier celles pouvant constituer un risque sanitaire.
Après un premier article consacré aux allergies et aux végétaux qui en sont à l’origine, le second article de cette série sera consacré au jardin hypoallergénique et aux alternatives permettant un compromis entre esthétique et qualité de vie en plein air pour tous.
PARTIE 3
Danger au jardin !
plongée parmi les plantes dangereuses pour notre santé et celle de nos compagnons à quatre pattes
Dans les articles précédents, nous avons vu les plantes allergènes et la manière de s’en prémunir en créant un jardin hypoallergénique. Maintenant, nous allons nous intéresser aux autres plantes qui peuvent représenter un risque, elles aussi : coupante, urticante, épineuse, photosensibilisante et toxique… un riche programme en perspective.
En effet, si on ne fait pas attention, ces végétaux peuvent être un vrai danger pour les humains, notamment les enfants, lors de la phase d’éveil, mais aussi pour nos animaux de compagnie. Les centres anti-poisons ont recensé que 5 % du total des patients, soit environ 7 000 individus par an, impliquaient des végétaux. (Source : Flesch F., 2009. Accidents toxicologiques dus aux plantes toxiques : expérience des centres antipoison et de toxovigilance.)
Les plus exposés vont être tous les professionnels au contact des végétaux (horticulteurs, forestiers, jardiniers …) mais aussi des personnes qui peuvent entrer en contact avec les plantes lors de différentes activités de loisirs, bricolage, jardinage, promenades en pleine nature.
Sommaire
Les plantes coupantes,…
L'Herbe de la Pampa
Lorsqu’on pense à des plantes coupantes, on s’attend à rencontrer « l’Herbe de la Pampa » ou Cortaderia selloana. Cette très grande graminée dont la tige se finit en une sorte de plumeau, a longtemps été prisée dans nos jardins. Cette plante redoutable, dont les feuilles sont très coupantes et peuvent occasionner des blessures aux enfants ou aux adultes, mais aussi aux animaux de compagnie qui s’aventureraient à l’intérieur, entre les feuilles, est aujourd’hui interdite en France.
Le Carex
Mais d’autres plantes sont tout aussi coupantes, mais souvent bien moins connues. Et pourtant, parfois, l’avertissement est inscrit directement dans le nom de la plante elle-même. Le carex, conseillé dans la création d’un jardin hypoallergénique, car considéré comme ayant un risque allergique modéré voir très faible (en fonction de l’espèce), peut s’avérer à risque. En effet, carex du Grec « Kairo » signifie couper. Une allusion à la forme des feuilles finement dentelées « pouvant couper la peau de la main lorsqu’elle glisse dessus » (source).
Le Yucca
Le cas du yucca se situe entre la plante coupante et épineuse. En effet, ces feuilles dures et pointues peuvent représenter un risque pour les enfants, mais pas seulement. La piqûre des pointes peut provoquer une inflammation cutanée. L’ingestion de cette plante peut, quant à elle, être toxique pour l’être humain et causer des nausées, des troubles digestifs et des vomissements, mais se révèle être mortelle pour les chats (source).
Le saviez-vous ?
Depuis l’arrêté ministériel du 2 mars 2023, l’Herbe de la Pampa est considérée comme une espèce nuisible, invasive et fortement allergène. Ainsi, la culture de cette plante est interdite, comme sa vente et sa détention sous peine d’amende. (Lien)
Les plantes épineuses,…
Des haies défensives redoutablement efficaces !
Les plantes épineuses sont de véritables forteresses réputées infranchissables. Elles sont souvent utilisées comme des haies défensives, protectrices des cultures contre le bétail. Clôtures végétales à épines, elles sont habituellement reléguées à l’abri des « petites mains » au fond du jardin.
Ces plantes plutôt rustiques prennent diverses formes comme d’élégants arbustes et s’adaptent à tous les sols et à tous les climats. De plus, elles ne demandent pas ou peu d’entretien. C’est le cas par exemple du houx commun ou du genêt épineux que l’on retrouve dans les jardins méditerranéens.
Pyracantha ou "Buisson ardent"
Quand on parle d’épines, on pense forcément au rosier, mais peut-être moins au Pyracantha, aussi appelé « buisson ardent ». Le mot Pyracantha vient du grec ancien pyr qui signifie le feu et acanthos, l’épine (Source). Tout est dit. Ce sont des plantes ornementales particulièrement appréciées dans les jardins pour leurs fleurs et leurs fruits colorés. Elles possèdent également, en plus de leurs épines nombreuses et acérées, des fruits faiblement toxiques, souvent ingérés par les enfants (troubles gastro-intestinaux). Ces plantes sont aussi un excellent refuge pour la biodiversité, servant de garde-manger et de refuge pour de nombreux oiseaux.
Le Houx
Facilement reconnaissable à ces fruits caractéristiques de couleur rouge peuplant nos bois et nos forêts : c’est bien sûr le houx. La racine du mot houx est apparentée au gaélique cuilean et au breton kelenn désignant une plante épineuse (Source : (en) J. P. Mallory et D. Q. Adams, The Oxford introduction to Proto-Indo-European and the Proto-Indo-European World, OUP Oxford, 2006, p. 372.).)
Particulièrement appréciée pour son feuillage persistant, elle est cultivée dans nos jardins comme plante ornementale. Plante rustique, elle supporte les gelées ponctuelles ou les étés chauds. Cependant, le houx contient dans son feuillage des fruits. La consommation excessive de ces derniers peut provoquer des vomissements, des troubles digestifs voir la mort dans le pire des scenarios. (Source : Fritz-Martin Engel, Plantes vénéneuses – vertus et dangers, Zurich, Sylva, 1984, 140 p., p. 39). Mais le houx commun est aussi apprécié pour son bois. Dense et homogène, il est utilisé pour la fabrication des pièces blanches des jeux d’échecs.
Côté cuisine les fruits de certains épineux se retrouvent dans nos assiettes. C’est notamment le cas des framboisiers, mûriers et groseilliers dont un exemplaire doit surement être présent dans chaque jardin français.
Les plantes urticantes,…
Certaines plantes, dites urticantes, peuvent provoquer des réactions cutanées dès qu’elles entrent en contact avec la peau. Ces réactions vont de simples démangeaisons à de véritables sensations de brûlure, selon les cas. L’irritation peut être causée par différentes parties de la plante : feuilles, sève, suc ou latex.
Comme nous l’avons vu dans un précédent article, il est important de distinguer une réaction irritative d’une allergie de contact. Une plante urticante provoque une réaction localisée, limitée à la zone de contact. En revanche, une allergie de contact peut entraîner une réaction plus étendue, dépassant largement l’endroit touché. Par ailleurs, certaines plantes urticantes peuvent s’avérer toxiques si elles sont ingérées, que ce soit par les humains ou les animaux.
L'Ortie
La plus connue des plantes urticantes est l’ortie. Chez cette dernière, les feuilles et la tige ont des poils urticants qui peuvent entrer en contact avec la peau. La structure du poil urticant, ou trichome, est formée d’une extrémité cassante. Lorsqu’elle se brise, une pointe va se planter dans la peau telle une seringue hypodermique et la pression exercée va injecter les toxines responsables des plaques urticantes sur la peau.
Même si elles ne sont pas présentes en France, des plantes de la même famille des orties (utricaceae) peuvent être bien plus dangereuses et occasionner des décès dans certains cas.
La Gympie Gympie
Impossible alors, de passer à côté de la Gympie Gympie ou Dendrocnide moroides, la « Reine des orties ». Endémique d’Australie, elle en est un parfait exemple. Surnommée « la plante aux suicides », son contact, réputé le plus dangereux au monde, est capable de provoquer des douleurs d’une intensité extrême pendant des mois, poussant certaines victimes au suicide ou à chercher à s’amputer le membre touché. Dans les cas les plus extrêmes, le venin neurotoxique de la plante est capable de provoquer des arrêts cardiaques et même la mort.
L'Euphorbe "réveil matin"
L’Euphorbe « réveil-matin », Euphorbia helioscopia, est une plante subtile et buissonnante. Elle constitue un choix intéressant lors de la création d’un jardin de style forestier. Les fleurs forment des sortes de boutons et sont de couleur verte jaunâtre. Sous ces airs discrets, elle se révèle urticante en raison de son latex pouvant provoquer des irritations cutanées et en cas de projection dans l’œil, des rougeurs, voire une atteinte plus grave peuvent être observées (Source).
La Patte de Loup
La Patte de Loup, ou Heracleum sphondylium, fait partie de la famille des ombellifères. Elle se démarque du paysage avec ses fleurs blanches ou rosées formant des petites ombelles. La patte de loup a un équivalent toxique nommé la Berce du Caucase. La sève de cette plante est très toxique pouvant provoquer de graves irritations. Elle fait partie des plantes photosensibilisantes.
Les Plantes Photosensibilisantes :
Les végétaux photosensibilisants sont des plantes qui, lorsqu’elles entrent en contact avec la peau et que cette dernière est exposée au soleil, peuvent provoquer des inflammations, voire des brûlures. Ces plantes produisent une toxine appelée furocoumarines. Les familles des Apiacées ou Ombellifères et des Rutacées regroupent la plupart des plantes concernées (Source).
Les Apiacées ou Ombellifères
Elles se caractérisent par des fleurs disposées en ombelle et dont les fruits sont comestibles comme la carotte sauvage (réaction avec les fanes aussi), le céleri ou encore le panais.
Les Rutacées
Elles se trouve majoritairement dans les régions chaudes comme le bassin méditerranéen et sont généralement des arbres ou des arbustes, plus rarement des plantes herbacées. Leurs substances toxiques sont situées dans des poches présentes dans les feuilles qui à la moindre pression se libèrent. La toxicité de cette famille se retrouve principalement dans les citrus dont le bigaradier, le bergamotier, le citronnier et le limettier.
Mais comment ça fonctionne ?
L'exemple de la Berce du Caucase.
Prenons le cas de la Berce du Caucase (Heracleum mantegazzianum). Pouvant atteindre entre un et cinq mètres de haut, cette plante produit des furocoumarines, c’est-à-dire des substances toxiques photosensibilisantes, présentes dans toute la plante et pas uniquement dans la sève. Cette dernière est incolore avec une odeur plutôt agréable. La réaction n’interviendra que lorsque la zone touchée sera exposée à la lumière et notamment aux rayons du soleil (Source).
Les lésions peuvent laisser des traces pigmentées pendant plusieurs mois et dans certains cas s’apparenter à des brûlures du second degré (Source).
En raison de sa dangerosité, la Berce du Caucase a été inscrite sur la liste des espèces exotiques envahissantes préoccupantes pour l’Union Européenne (Source). Elle est également interdite à la vente et des arrêtés préfectoraux, particulièrement dans l’ouest de la France, sont en vigueur pour lutter contre cette espèce.
Les substances photosensibilisantes,
un atout pour la médecine depuis les temps anciens
La pigmentation résultant de l’action de certaines plantes combinée au rayon du soleil est connue et décrite depuis longtemps. Dès 2000 ans avant notre ère, les mêmes substances toxiques photosensibilisantes ont été utilisées par les Égyptiens pour traiter le psoriasis et d’autres infections dermatologiques. La médecine moderne a repris les mêmes méthodes anciennes pour traiter les mêmes symptômes. (source).
Le saviez-vous ?
En raison de leur toxicité, certains végétaux font l’objet d’un classement en France au sein de l’arrêté du 4 septembre 2020 relatif à l’obligation aux distributeurs et vendeurs de végétaux d’ornement d’informer leurs clients par un étiquetage obligatoire. (Source)
Les plantes toxiques
Depuis 2020, un arrêté donne la liste des végétaux toxiques susceptibles de porter atteinte à la santé humaine. Elles sont réparties en quatre catégories. Celle qui nous intéresse particulièrement est la liste des espèces pouvant être toxiques en cas d’ingestion. Bien sûr, leur toxicité dépend de nombreux facteurs intrinsèques et souvent les cas d’intoxications mortelles sont liés à des confusions avec d’autres espèces (Source : J. Bruneton, Plantes toxiques, végétaux dangereux pour l’Homme et les animaux, Paris/Cachan, Tec & Doc Lavoisier, 2 septembre 2005, 3e éd., 618 p. (ISBN 2-7430-0806-7), p. 389-394). De plus, les risques s’étendent aux professionnels, aux particuliers, mais aussi aux animaux de compagnie (chien, chat, chevaux…).
La grande ciguë, un poison bien connu
La Grande Ciguë ou conium maculatum est une espèce de plante à fleurs de la famille des Apiacées. Notoirement connue pour sa toxicité, elle a été utilisée pour l’exécution de condamnés à mort dès la Grèce antique.
La plante fabrique des agents toxiques appelés coniine qui perturbent le système nerveux. Une dose très faible de cette substance peut comporter un risque mortel pour l’homme (Source).
Les intoxications humaines sont souvent accidentelles. En effet, la grande ciguë peut fréquemment être confondue avec d’autres plantes de la même famille des apiacéés comme le panais, le céleri ou même la carotte sauvage, car elle présente un aspect général similaire.
L’Aconit ou Casque de Jupiter
L’aconit est une plante bien connue de nos jardins. L’aconit est une plante herbacée mesurant entre 0,5 et 1,5 m de hauteur. Ses fleurs prennent la forme d’un éventail et sont principalement de couleur bleu-violet, mais rarement blanches. L’aconit napel est l’une des plantes les plus toxiques du monde. Toute la plante est concernée (Source). Lors de l’ingestion, elle libère des toxines appelées alcaloïdes diterpéniques. Une faible dose suffit à comporter un risque mortel pour l’homme et peut toucher aussi les animaux.
Fun Fact
L’aconit est une plante bien connue des fans de Harry Potter. En effet, lors du premier cours de potion de Harry en première année, le professeur Rogue lui pose cette question : « Quelle est la différence entre le napel et le tue-loup ? » Le napel et le tue-loup sont les deux autres noms vernaculaires donnés à l’Aconit.
L'If commun
L’if commun est connu comme plante toxique et historiquement associé à la mort. Selon certains auteurs, l’if aurait pu être utilisé sur des flèches comme poison dès la préhistoire. Pour les Celtes, en revanche, il était considéré comme un bois sacré.
Aujourd’hui, en Europe, il n’existe plus d’ivaie (forêt d’ifs) ou que quelques concentrations éparses, malgré leur protection au titre d’habitat prioritaire. En effet, ils ont généralement été arrachés, car considérés comme toxiques pour le bétail et les équidés.
Continuellement, l’if a été choisi pour la qualité de son bois imputrescible et homogène, pour fabriquer des armes, des outils, puis en ébénisterie et en marqueterie.
Selon les individus, l’if commun peut atteindre jusqu’à 25 m de haut, mais en règle générale, ce sont plutôt des petits individus.
Toutes les parties de l’arbre sont toxiques excepté la membrane qui entoure le fruit rouge. De nouveau, on retrouve des toxines dites alcaloïdes. De nombreux cas d’empoisonnement à l’if commun sont signalés dans la littérature.
Aujourd’hui, la substance extraite de l’if s’appelle le taxol. Cette dernière entre dans la composition de certains traitements de chimiothérapie afin de lutter contre le cancer.
La Belladone ou « Cerise du Diable »
La Belladone est une plante toxique portant de nombreux noms vernaculaires comme : « belle cerise », « belle-dame » ou encore « cerise du diable ». Au Moyen Âge, elle est considérée comme la plante des sorcières (source : Jules Michelet). Ce n’est qu’en 1753 qu’elle acquière son nom scientifique d’Atropa Belladonna attribué par le naturaliste suédois Carl Von Linné (Species plantarum 1 : 181 (Source)).
Mais revenons-en à la botanique. Plante vivace pouvant atteindre 1,5 à 2 m de hauteur, la Belladone est reconnaissable à ses feuilles ovales pointues et à ses fleurs de couleur violacées ou parfois jaunes en forme de cloche. Les fruits ressemblent à des baies de couleur noire de la taille d’une petite cerise. L’ingestion de 10 à 15 baies chez l’adulte et de 2 à 3 chez l’enfant peut avoir de graves conséquences (Source).
Le clin d'œil de l'Histoire
Peu de nom de plantes sont aussi rempli d’histoire et d’avertissement que celui de la Belladone !
Lorsque Linné choisi son nom latin, il l’appelle « Atropa Belladonna ».
« Atropa » renvoie alors aux trois divinités antiques du destin, les Moires (grecques) ou Parques (romaines). Atropos est alors la troisième et dernière, celle qui coupe le fil du destin, de la vie. Elle est donc une divinité de la mort (Source).
L’épithète belladonna signifie quant à lui « belle dame » en italien. Linné fait ici référence à l’utilisation du jus de Belladone (tout aussi toxique) par les femmes de la haute société italienne comme secret de beauté. Sur la peau ou directement dans les yeux, pour obtenir un teint pâle et un regard pétillant.
Les gestes à adopter
en cas d’intoxication
Le site plantes-risque.info a mis en ligne des outils numériques afin de pouvoir effectuer des recherches par nom ou par image en cas de doute sur une plante.
L’observatoire des espèces à enjeux pour la santé rappelle les bons gestes à adopter et les mesures à prendre en cas d’ingestion, mais aussi une fiche de reconnaissances pour chaque plante toxique.
Prévention des risques d’intoxication :
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Ne pas ingérer la plante
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Se laver les mains en cas de contact
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En cas d’ingestion, bien rincer l’intérieur de la bouche
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Tenir hors de portée des enfants
Mesures à prendre en cas d’intoxication :
Surtout ne pas faire :
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Ne pas faire vomir la victime
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Le lait n’est pas un antidote
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Oublier d'appeler le centre antipoison
Si vous habitez dans la région de Saint-Arnoult-en-Yvelines, le numéro du centre antipoison est le : 0140054848, ouvert 24h sur 24h et 7 jours sur 7. (Centre Parisien).
Le Centre Antipoison Animal et Environnemental de l’Ouest (CAPAE-Ouest)
Ecole Nationale Vétérinaire, Agroalimentaire et de l’Alimentation Nantes Atlantique – Oniris VetAgroBio Nantes Téléphone : 02 40 68 77 40
En conlusion :
Voici la fin de cette troisième partie qui complète la série sur les plantes dangereuses et toxiques dans nos jardins et plus généralement autour de nous. Bien que le monde végétal présente un grand nombre de bénéfices, il ne faut pas perdre de vue que tous les végétaux ne sont pas anodins et peuvent être la cause de nombreux incidents. Nos ancêtres ont acquis cette connaissance à travers de nombreux cas d’intoxications, parfois au prix de sacrifices. Cette instruction a perduré dans certains peuples et endroits, mais dans d’autres a été oubliée. Même si les intoxications par ingestion sont finalement plutôt rares, on dénombre de multiples atteintes cutanées pouvant être assez graves.
Il est de notre responsabilité collective de prévenir ce genre de risques, mais aussi d’être conscients de ce que contiennent nos jardins pour le bien-être de la famille, des plus petits, mais aussi de notre voisinage proche. Nous pouvons tous être « la solution ». Si vous souhaitez être conseillé pour la plantation de végétaux dans votre jardin, n’hésitez pas à faire appel à notre équipe de paysagistes professionnels EcoVerde Parcs et Jardins (liens vers le formulaire de contact ou numéro de téléphone).
